Catégories livres

La Consolante - S'il y a un paradis, tu dois nous mettre une belle pagaille là-haut... -Anna Gavalda - Roman

La Consolante - S'il y a un paradis, tu dois nous mettre une belle pagaille là-haut...  -Anna Gavalda - Roman  - GAVALDA Anna - Libristo LE DILETTANTE

-5% 24,50 € 23,28 € ttc ajouter au panier
Délai d'expédition : 2 à 7 jours

Pendant presque trois ans (mille quatre-vingt-quinze jours), j'ai vécu dans la tête, et le corps, d'un homme qui s'appelle Charles

Charles Balanda. (Parce que le matin où je me suis dit « Allez... J'y vais. Je
commence aujourd'hui », nous étions en août 2006 et qu'avant de monter dans ma
soupente, j'avais (pour gagner du temps !) feuilleté le journal. On y faisait part du
décès d'un homme qui portait ce nom et j'aimais cette idée, de contrarier un peu les
Parques... (À ce moment-là, j'ignorais tout de ce Charles (ce qui m'amuse dans
l'écriture, c'est de me lire évidemment) et ne savais pas qu'il aurait une peur panique
des chevaux, (j'étais loin d'imaginer qu'il en croiserait...), or il se trouve que Balanda
(cela je le savais, Galoubet etc.) est un nom célèbre dans le milieu hippique. Bah...
Nobody's perfect...) (Beaucoup de parenthèses et un(e) prière d'insérer qui part déjà
dans tous les sens, tant pis pour l'éditeur...))
Au début de l'histoire, ce Charles, mon Charles, 47 ans, apprend la mort de la
mère d'un de ses amis d'enfance et perd complètement les péd... les étriers. Comme
c'est un garçon cartésien (architecte et ingénieur), il prend sur lui et fait de grands
efforts pour se remettre en selle. En vain.
Bien des chapitres plus tard, sa sœur, inquiète, lui demandera :
- Hé… Tu ne serais pas en train de nous préparer une petite crise de la cinquantaine, toi ?
La midlife crisis, comme ils disent…
- Tu crois ?
- Mais ça m'en a tout l'air…
- Quelle horreur. J'aurais aimé être plus original… Je crois que je me déçois un peu,
réussit-il à plaisanter.
Non, Charles, je vous rassure. Ce n'est pas ça. Enfin, ce n'est pas ce que j'ai
voulu... Je n'aurai pas le culot d'affirmer que vous êtes, que nous sommes tous les
deux, « plus originaux », mais la crise de la cinquantaine n'était pas du tout mon
propos.
Ce que je voulais, c'était vous choper un matin à la descente d'un avion, vous
tabasser, vous rouer de coups jusqu'à ce que vous soyez à terre, et vous le serez,
souvenez-vous, sur le boulevard de Port-Royal, à terre et couvert de sang, pour
ensuite vous aider à vous relever en vous tendant... d'autres rênes...
Voilà qui n'est pas tellement plus original, je le concède, mais ce qui « bouge
encore » à l'heure de ma prière, ce sont les deux femmes qui encadrent votre chute.
Celle qui vous a désarçonné, qui s'appelle Anouk, qui était très gaie, mais qui
donne à ce texte un petit goût triste et amer.
Et l'autre, her name is Kate, qui va vous aider à virer les éperons, et qui –en nous
racontant des choses affreuses, en nous prenant à la gorge le temps de sa confession–
changera la lumière.
La lumière, le ton, l'écriture, et même la typographie de cette histoire.
Tout devient plus léger, plus souple, plus... incliné.
Donc vous voyez, c'est vous qui m'avez obsédée, mais ce n'est pas vous le héros.
Ce sont elles. Vous étiez là pour les servir. Et si nous les avons tant aimées, vous et
moi, c'est parce qu'elles sont, chacune à leur manière, absolues, absolument généreuses.
Encore des bons sentiments, on va dire...
Oui. Pardon. À défaut de faire de la bonne littérature, les gens généreux font de
beaux personnages. Je dis pardon mais n'en pense rien. À la page 478, Kate m'a déjà
graciée : « ... il ne faut pas croire à la bonté des gens généreux. En réalité ce sont les plus
égoïstes... »
Et puis il y a les enfants aussi...
Je voulais un livre avec des enfants qui soient vivants à l'intérieur.
Et là, ce mercredi 6 février 2008, à l'heure où je m'insère comme je peux en
comptant mes abattis, je me souviens qu'ils y sont, ces enfants, et, rien que pour eux,
je suis bien heureuse de l'avoir écrit...
Deux femmes, un homme qui va boitillant de l'une à l'autre et plein de gamins
tout autour.
Voilà pour La Consolante.
A.G.


Nombre de pages : 640
Format : 14x20.5 cm

Catégorie(s)

> Librairie > Romans > A thèmes


Auteur GAVALDA Anna
Editeur LE DILETTANTE
Date de parution 03/2008
Code barre 9782842631529
Epoque 21e (Epoque contemporaine)

> Retour

Meilleures ventes livres

Naissance  -  Yann Moix -  Prix Renaudot 2013 -  RomanNaissance - Yann Moix - Prix Renaudot 2013 - Roman
24,70 € 26,00 €
AU REVOIR LA-HAUT  -   PRIX GONCOURT 2013  -  Pierre Lemaitre  -  RomanAU REVOIR LA-HAUT - PRIX GONCOURT 2013 - Pierre Lemaitre - Roman
21,38 € 22,50 €
 Affiches de la publicité - Avec une affiche grand format   -  Emmanuel Lopez -  Art, publicité Affiches de la publicité - Avec une affiche grand format - Emmanuel Lopez - Art, publicité
73,15 € 77,00 €
Sport   -  Mes héros et légendes  -  Nelson MONFORT -   Sports, photographieSport - Mes héros et légendes - Nelson MONFORT - Sports, photographie
28,45 € 29,95 €
 Dictionnaire amoureux de Versailles  -   Franck Ferrand  -  Histoire, dictionnaire Dictionnaire amoureux de Versailles - Franck Ferrand - Histoire, dictionnaire
21,85 € 23,00 €
Albert Camus solidaire et solitaire - (1913-1960) -  écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. -  CAMUS CATHERINE -  BiographieAlbert Camus solidaire et solitaire - (1913-1960) - écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. - CAMUS CATHERINE - Biographie
33,20 € 34,95 €
Une vie entre deux océans -  Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l'île de Janus - M.L Stedman  - RomanUne vie entre deux océans - Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l'île de Janus - M.L Stedman - Roman
20,43 € 21,50 €
Paris par cher 2014 -   Anne Riou -  Guide, tourismeParis par cher 2014 - Anne Riou - Guide, tourisme
14,20 € 14,95 €
les 20 meilleures ventes